Tracer sa voie dans les Calanques : l’art d’ouvrir, le respect de laisser peu de traces

Tracer sa voie dans les Calanques : l’art d’ouvrir, le respect de laisser peu de traces

Pas de topo. Pas de spits. Pas de certitudes.
À 27 ans, Thomas B. a ouvert sa première grande voie dans les Calanques, avec deux amis.
6 longueurs, 240 mètres de verticalité brute.
Un projet discret, non médiatisé, mais qui incarne à lui seul ce que l’escalade peut encore représenter : de l’engagement, du respect, et une dose de poésie dans la pierre.

“Quand tu ouvres, tu ne conquiers rien. Tu proposes un chemin. Tu traces quelque chose qui n’existait pas — mais sans abîmer ce qui était déjà là.”


Une ligne imaginée, pas conquise

Tout a commencé par un repérage en kayak. Une ligne évidente, sauvage, perdue entre deux voies classiques et ignorée des foules.
Pendant deux mois, Thomas et son binôme sont revenus. Ils ont grimpé en terrain d’aventure, posé quelques points réversibles, nettoyé à la main, dormi sur place.
Sans perforateur. Sans trace permanente.
Ils ont ouvert selon l’éthique classique : minimaliste, discrète, presque invisible.


L’équipement : rigueur, légèreté, confiance absolue

Dans ce type de projet, chaque gramme, chaque mousqueton, chaque mousqueton compte.

Thomas a composé son matériel avec l’aide de VANTURA, en choisissant :

  • Un baudrier léger, conçu pour les grandes voies, confortable même après 8h suspendu.

  • Des cordes doubles 60 m, souples, solides, résistantes au calcaire abrasif.

  • Un sac de portage ergonomique, pensé pour grimper avec.

  • Et surtout, une sélection de coinceurs et friends, issue de nos gammes testées pour le terrain d’aventure.

“Je ne pouvais pas me permettre un seul défaut matériel. Là-haut, tu es seul avec tes décisions. Le matos VANTURA m’a accompagné sans jamais me trahir.”


Le silence comme style

Thomas ne cherche pas la reconnaissance. Il a simplement noté les relais sur un carnet, fait un croquis de la ligne, et transmis les infos à un topo local.
Pas de publication. Pas de vidéo virale.
Il grimpe sans bruit, avec une éthique rare aujourd’hui.

“Ce n’est pas que je suis contre la médiatisation. Mais je crois que certaines choses doivent rester entre toi, la paroi, et ceux qui oseront la lire.”


Une pratique à défendre

Pour Thomas, l’escalade n’est pas un sport de performance.
C’est une lecture sensible d’un lieu, une exploration maîtrisée.

Il s’inquiète de la surfréquentation, de la suréquipement, du bruit numérique.
Et milite pour une grimpe lente, engagée, humaine.
Il transmet dans des clubs locaux, anime des ateliers sur l’éthique de l’ouverture, et continue d’explorer, loin des foules.


VANTURA, partenaire de ceux qui vivent leur passion avec profondeur

Chez VANTURA, nous croyons en cette façon de pratiquer.
Pas pour briller. Pas pour publier.
Mais pour ressentir, pour créer un lien entre l’homme et la matière, avec justesse.

Thomas nous rappelle pourquoi nous faisons ce que nous faisons.
Et pourquoi certains projets, même modestes, valent plus que mille likes.