Nicolas a 36 ans. Il n’est pas professionnel. Il ne cherche pas la gloire.
Mais il a couru la Diagonale des Fous. Et il est allé au bout.
166 km, 10 000 m de dénivelé positif, 42 heures de course sur les crêtes volcaniques de l’île de La Réunion.
“Ce n’est pas une course. C’est un face-à-face. Avec la fatigue, la douleur, le doute. Et au bout du compte, avec soi-même.”
Ce trail mythique, Nicolas l’a terminé dans un état second, les yeux rougis par l’effort, mais le cœur en feu.
Pour lui, cette course représentait bien plus qu’un défi sportif. C’était une revanche sur une période de sa vie où il s’était perdu — et un retour à la force qu’il pensait ne plus avoir.
D’un mode de vie sédentaire à une discipline radicale
Il y a cinq ans, Nicolas pesait 97 kg.
Il bossait 60 h/semaine dans le digital.
Il fumait. Il ne courait pas. Il ne dormait presque pas.
Un jour, après une grosse alerte cardiaque, il s’est inscrit à un 10 km.
Depuis, il court.
Et chaque année, il a augmenté la distance : 20, 42, 80, 110… jusqu’à la Diagonale.
Pas pour collectionner les médailles. Mais pour retrouver un corps qu’il avait oublié, et une tête qui avait besoin de silence.
Préparation, précision, et équipement sans faille
Pour une course de cette envergure, chaque détail compte.
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Le sac doit rester léger mais contenir tout l’indispensable : eau, barres, kit de sécurité, coupe-vent.
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Les vêtements doivent respirer, sécher vite, ne pas irriter.
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La frontale doit tenir 12 heures d’obscurité sans faillir.
“J’ai tout pris chez VANTURA. Le sac 12L m’a collé au dos comme une seconde peau. Votre veste coupe-vent m’a sauvé la mise sur les hauteurs de Mafate, en pleine nuit, sous les rafales. Rien à dire, c’est du sérieux.”
Ce qu’il cherchait, ce n’était pas du tape-à-l’œil. C’était du fonctionnel, solide, pensé pour la longue distance.
Une épreuve mentale, autant que physique
Nicolas raconte :
“Entre le 90e et le 120e km, j’ai voulu abandonner au moins six fois. Les hallucinations ont commencé, je ne savais plus si je courais ou si je rêvais.”
Mais il a continué. Porté par une seule idée : "je suis vivant."
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Chaque montée était une leçon d’humilité.
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Chaque descente, un coup de massue sur les cuisses.
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Chaque ravitaillement, une renaissance.
Et à l’arrivée, après 42h, les larmes ont coulé toutes seules.
Ce que cette course a changé
Aujourd’hui, Nicolas ne se dit pas “ultra-traileur”.
Il se dit “différent”.
“J’ai laissé un bout de moi là-bas. Le Nicolas pressé, le Nicolas stressé, le Nicolas qui voulait tout contrôler. Maintenant, je cours pour ralentir.”
Chez VANTURA, nous avons été honorés d’accompagner Nicolas dans cette aventure hors norme.
Parce que notre mission ne s’arrête pas à vendre de l’équipement.
Elle commence quand vous lui donnez du sens.